Visualisons nos émotions !

Chacun peut améliorer sa capacité à identifier ses propres  émotions ainsi que celles des personnes qui nous entourent. Nous verrons dans un prochain article comment leur donner un sens, et ainsi mieux les réguler.

La stratégie que nous proposons en formation est simple : il s’agit d’augmenter son vocabulaire émotionnel, autrement dit sa grammaire des émotions. Plus on dispose de mots pour identifier précisément ce que l’on éprouve, plus il sera facile de réagir de manière pertinente face à ce qu’il nous arrive. Dire « Je suis en colère », « Je suis agacée », « Je me sens énervé », suffit parfois pour faire baisser la pression, pour soi ou vis à vis des autres.

De même, cela nous aidera à se mettre en connexion avec les autres, en cherchant à expliciter ce qu’ils ressentent : « Est ce que tu es gêné par ce que je viens de te dire ? » « Tu as l’air embêtée, veux tu m’en parler? », « Je te sens triste, qu’est ce qui t’arrive? »en faisant attention à ne pas plaquer une émotion sur la personne et à lui laisser la possibilité de mettre d’autres mots sur ce qu’elle ressent, ou de ne pas mettre de mots du tout…

Robert Plutchik, un professeur et psychologue réputé, a développé la roue des émotions dans les années 1980. À l’époque, Plutchik voulait donner une représentation visuelle des émotions. Depuis sa création, la roue a été utilisée par des écrivains, thérapeutes et éducateurs afin de comprendre le juste équilibre des émotions humaines.

La roue des émotions comporte 8 émotions primaires qui se développent en intensité lorsque vous vous rapprochez du centre du diagramme. Par exemple, la joie se trouve entre la sérénité, représentée par une couleur plus légère au niveau extérieur de la roue, et l’extase, plus foncée au centre du diagramme.

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