Je crois que ma motivation vient avant tout de ma propre passion pour le changement, le mouvement, l’évolution personnelle. J’ai eu la chance de vivre déjà 7 métiers différents, de la mécanique avion aux ressources humaines, en passant par la gestion de projet, le commerce et la qualité, pour aujourd’hui être facilitateur et formateur.

Ces changements m’ont amené à me réinventer, parfois au travers de difficultés, à continuer de chercher à mieux me comprendre et à communiquer. Ces changements, j’ai aussi pu les mener grâce aux personnes, chères pour moi, qui m’y ont aidé (Florisse est d’ailleurs la dernière d’entre elles). Ces changements vécus, et la richesse de ce qu’ils m’ont apportés, me donne envie d’accompagner d’autres personnes, qui le souhaiteraient, à le vivre.

Je pense que cela se complète naturellement par le plaisir que j’ai à transmettre et à accompagner les personnes vers plus d’autonomie. Je considère que la connaissance de soi et la capacité à communiquer avec les autres est la colonne vertébrale des autres compétences plus classiquement recherchées (ex : gestion de projet, management, etc.).

Enfin, je trouve dans l’intelligence collective une formidable source d’espoirs pour inventer de nouvelles manières de faire, ensemble. Le principe des processus collaboratifs, garanti par la posture du facilitateur, peut permettre la sécurité psychologique nécessaire à l’émergence de contenus innovants, en assurant l’engagement de tous.

J’ai réalisé l’intégralité de ma formation initiale en alternance. J’ai commencé le travail à 17 ans mais j’ai « terminé » à l’âge de 27 ans. Je réalise que c’est grâce à l’apprentissage que j’ai découvert, par l’expérimentation, les principes de la pédagogie active et inductive qui me sont si chers aujourd’hui. Il s’agit « d’apprendre en faisant », en s’appuyant sur « les besoins concrets et réels du quotidien ».

Par ailleurs, j’aime le jeu et je suis intimement persuadé que le plaisir est une des meilleures sources de performance. C’est pourquoi j’aime que les accompagnements que je propose soient, dans la mesure du possible, des moments conviviaux.

Je me souviens aussi d’un professeur d’aérodynamisme que j’admirais : il abordait les concepts par le mime, le dessin ou d’autres mises en application, touchant aux cinq sens. Il avait une formidable capacité de vulgarisation, étape par étape. Je pense que je lui dois l’importance que je donne aujourd’hui au rythme ainsi qu’à l’adaptation de mes approches aux préférences d’apprentissage de chacun (#FunnyLearning).

Enfin, je citerai la posture (basse) du facilitateur/formateur. Celle-ci repose, entre autres, sur l’art du prendre soin, d’être à l’écoute (active) des participants. Il s’agit pour moi d’ajuster, d’accueillir, sans chercher à sauver, de partir de là où en est la personne, le collectif.

J’ai deux exemples concrets en tête. Le 1er est une formation à la gestion de conflits pour les managers. Je retiens de cette formation inter-entreprises que la diversité des profils (industrie, logistique, comptabilité) et des besoins étaient une source d’enrichissement fort, autant pour les participants que pour le formateur que je suis. J’ai vraiment été touché par l’engagement des apprenants à avancer et travailler sur eux pour améliorer le « système ». C’est une des choses qui me plait le plus dans mon métier : l’engagement personnel au service du collectif.

Le second exemple est la facilitation d’ateliers de participation citoyenne. Les participants étaient de tous âges, toutes catégories sociaux professionnelles, tous bords politiques : de 20 à 70 ans, des retraités, des ouvriers et des cadres, des partisans de la Mairie et des opposants. Ma mission était d’animer les ateliers de co-construction avec eux et, aussi, d’assurer le lien avec les autres instances (Elus, agents, bureau d’études). Cette mission, qui pouvait paraitre risquée, s’est révélée réussie notamment grâce au cadre l’intelligence collective, qui garantissait à chacun la possibilité de s’exprimer et d’être entendu.

Elle s’est également révélée réussie grâce à la bonne volonté et la sagesse de chacun lorsque la nécessité de trouver des compromis pour le bien commun permet de transcender les clivages

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